Récemment récompensé par le Prix international de l’IRAC 2019, ce Temple a été conçu pour être un lieu d’accueil et de ressourcement pour tous. De par sa conception, il aspire à la communauté dans la diversité et a accueilli plus de 1,4 million de visiteurs depuis son ouverture en 2016…
Comme le jury de l’IRAC (Institut royal d’architecture du Canada) l’a mentionné : « Le résultat est un bâtiment intemporel et inspirant, qui emprunte un langage d’espace et de lumière, de formes et de matériaux pour exprimer une interprétation de la philosophie et de l’enseignement bahà’is qui devient universellement accessible comme expérience spirituelle et émotionnelle commune. »
Les architectes de Hariri Pontarini Architects de Toronto, ont réalisé un projet ambitieux et normatif de construction d’un nouveau temple bahá’í, près de Santiago, dont la forme imposante crée un nouveau repère – un joyau – dans un cadre naturel spectaculaire. Pendant la journée, la forme saisissante est animée par les variations de lumière et d’ombre sur les surfaces douces et incurvées de l’édifice. La nuit, elle se dresse comme une lanterne, légèrement illuminée de l’intérieur…
Les neuf voiles du temple qui ondulent gracieusement se rencontrent en un oculus central au sommet du dôme. Elles sont faites de panneaux extérieurs en verre coulé et d’une couche intérieure de marbre translucide du Portugal. L’invention de ce nouveau matériau – un revêtement en verre coulé – est le fruit de quatre années d’expérimentation et de collaboration avec un artisan du verre canadien. Les espaces intérieurs du temple sont conçus pour une invitation à se rassembler et à s’asseoir dans un état de contemplation tranquille. Une mezzanine en alcôve offre un espace propice à la solitude tout en restant en lien avec la communauté au niveau inférieur.
Ce bâtiment occupe une place importante dans la communauté chilienne, accueillant des clubs communautaires, des programmes de sensibilisation, des jeunes en partenariat avec les écoles publiques…
«Au cœur de ce bâtiment, il y a une croyance et une aspiration : même aujourd’hui, en ce XXIe siècle fragmenté, nous pouvons répondre au désir humain de se rassembler, de se relier les uns aux autres, et à quelque chose qui fait vibrer l’esprit », expliquent les architectes du projet.
Les lignes arquées des bancs de bois souples invitent les gens à se rassembler, non pas en tant que membres d’une congrégation, mais pour s’asseoir les uns à côté des autres dans une contemplation tranquille et le partage commun de l’existence. L’édifice a été commandé par la Maison universelle de justice bahá’íe et est le huitième et dernier temple continental de la foi bahá’íe.
Mais, l’essentiel de sa mission et de sa conception est qu’il soit un lieu d’accueil, de communauté et de ressourcement pour tous !